L’Ordre des enseignants rend publique une recommandation sur les mauvais traitements d’Ordre sexuel et l’inconduite sexuelle
08 octobre 2002
Le 8 octobre 2002 (Toronto) – L’ordre professionnel responsable
de la certification des enseignants en Ontario a rendu publique une recommandation
officielle qui définit les mauvais traitements d’ordre sexuel
et qui sensibilise ses membres et le public à cette question.
«C’est la profession enseignante elle-même qui a été l’instigatrice
de cette initiative qui vise à garantir la sécurité des élèves
dans les écoles ontariennes, affirme le président de l’Ordre
Larry M. Capstick. La profession, par l’entremise de l’Ordre,
veut traiter la question des comportements inappropriés de nature sexuelle
d’une manière transparente et sans équivoque.»
Le conseil de l’Ordre a décidé de rédiger sa recommandation
officielle, Faute professionnelle liée aux mauvais traitements d’ordre
sexuel et à l’inconduite sexuelle, à la suite de la
publication du rapport Robins, Protégeons nos élèves.
Ce rapport a mené à l’adoption par le gouvernement ontarien
de la Loi sur la protection des élèves qui est entrée
en vigueur le 3 septembre.
«Les commentaires que nous avons reçus après la diffusion
du rapport Robins sur l’inconduite sexuelle étaient on ne peut
plus clairs : la profession enseignante veut des lignes directrices précises
en matière de comportement inapproprié de nature sexuelle. C’est
sans hésitation que le conseil de l’Ordre a donné son aval à cette
idée», d’ajouter Capstick.
La recommandation officielle de l’Ordre décrit ce qui constitue
des mauvais traitements d’ordre sexuel, du harcèlement sexuel
et des relations sexuelles à la lumière de la Loi sur la protection
des élèves, de la Loi sur l’Ordre des enseignantes
et des enseignants de l’Ontario et du Règlement de l’Ordre
sur la faute professionnelle. En outre, la recommandation fournit des exemples
de situations que les enseignants devraient éviter ou sur lesquelles
ils devraient se pencher attentivement.
Cette recommandation est la première de l’Ordre en cinq ans d’existence. «Cela
fait partie du mandat d’un ordre professionnel, et bon nombre de professions,
comme les médecins et les infirmières, ont diffusé des
recommandations semblables sur diverses questions liées à la
faute professionnelle, aux connaissances et aux compétences, précise
le registrateur de l’Ordre Joe Atkinson.
«Les membres de la profession enseignante ont relevé de nombreuses
questions sur lesquelles ils souhaitent obtenir des conseils de la part de
leur ordre professionnel. Nous avons pu rédiger cette recommandation
en raison de l’unanimité sur cette question qui règne au
sein de la profession. Ce type de comportement est tout simplement inacceptable
aux yeux des enseignants.»
L’Ordre amorce une tournée qui l’amènera dans 15
villes partout en Ontario et qui lui permettra de présenter la recommandation
officielle aux éducateurs et au public. En outre, les quelque 184 000
membres de l’Ordre recevront une copie de la recommandation dans le numéro
de décembre de Pour parler profession, le magazine de l’Ordre.
La recommandation est également affichée dans le site web de
l’Ordre à www.oct.ca.
L’Ordre en profitera aussi pour donner aux enseignants, aux administrateurs
et au public de l’information sur les dispositions de la Loi sur la
protection des élèves et sur leurs responsabilités
en vertu de cette loi.
Cette loi précise les obligations de l’Ordre et des employeurs
afin d’éviter que des enseignants à qui on a imposé des
mesures disciplinaires, ou encore qui ont été accusés
ou trouvés coupables d’une infraction sexuelle avec des mineurs,
de passer d’un conseil à l’autre ou d’une école à l’autre.
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Renseignements :
Denys Giguère
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