La
ministre étudie la demande de l’Ordre relativement au financement
du PPP; la cotisation doit augmenter
L’Ordre des
enseignantes et des enseignants de l’Ontario a annoncé une
augmentation de 35 $ de sa cotisation annuelle. Cette augmentation
entrera en vigueur le 1er janvier 2003.
Lors de sa
réunion du 27 septembre, le conseil de l’Ordre a approuvé le
budget de 2003 en fonction d’une augmentation de 35 $ de la
cotisation en vue de payer les coûts associés à l’administration
du Programme de perfectionnement professionnel (PPP) en 2003.
L’Ordre avait
prévu tenir la cotisation à 104 $ jusqu’en 2004, mais l’introduction
du PPP en juin 2001 a tout changé. L’Ordre a demandé au
gouvernement de payer les coûts d’administration du programme,
mais le gouvernement n’a toujours pas donné de réponse claire
relativement au versement de fonds supplémentaires.
«Sans l’expansion
rapide requise par la mise en œuvre et l’administration du
Programme de perfectionnement professionnel, le budget de l’Ordre
indiquerait un léger surplus et ce, malgré le fait que nous
continuons d’améliorer les services que nous offrons aux membres,
affirme le registrateur Joe Atkinson. Or, la taille et la portée du
programme sont telles que nous avons besoin de ressources financières
plus grandes pour l’administrer.»
Cette
augmentation, qui fait passer la cotisation à 139 $, est la plus
faible possible pour garantir que l’Ordre puisse continuer à s’acquitter
de ses obligations et s’assurer qu’il y aura des réserves
suffisantes en cas de dépenses inattendues. Même avec cette
augmentation, la cotisation exigée par l’Ordre demeure l’une des
moins élevées par rapport à celles des autres ordres professionnels
de la province.
L’Ordre a mis
en œuvre la législation de façon à maximiser les avantages du PPP
pour les membres tout en assurant la qualité de l’enseignement en
Ontario. Le PPP offre aux membres la possibilité de faire
reconnaître officiellement leur perfectionnement professionnel.
Le gouvernement
a annoncé le PPP en juin 2001, et en même temps a informé l’Ordre
que le programme devait être opérationnel dès septembre 2001.
Après que nous ayons soumis un plan d’affaires pour le PPP au
gouvernement, Janet Ecker, ministre de l’Éducation à cette
époque, s’était engagée à verser huit millions de dollars pour
couvrir les coûts de mise en œuvre. Cet argent aura été dépensé
d’ici la fin de 2002.
Vous pouvez
transmettre vos commentaires à l’Ordre à cotisation@oct.on.ca.
Pour obtenir plus d’information sur cette question ou sur tout autre
sujet lié à l’Ordre, visitez le site web de l’Ordre à www.oct.on.ca.
Comparaison
des cotisations annuelles – Septembre 2002 |
Ordre
professionnel |
Cotisation
annuelle |
Barreau
du Haut-Canada |
1
731,26 $ |
Ordre
des sages-femmes |
1
535 $ |
College
of Dental Surgeons |
1
310 $ |
College
of Denturists |
1
007 $ |
College
of Dental Technologists |
909,50
$ |
Institut
des comptables agréés |
839,95
$ |
Ordre
des médecins et chirurgiens |
820
$ |
Ordre
des optométristes |
802,50
$ |
Ordre
des psychologues |
795
$ |
College
of Opticians |
732,95
$ |
College
of Chiropractors |
650
$ |
Ordre
des vétérinaires |
561,75
$ |
College
of Respiratory Therapists |
500
$ |
Ordre
des audiologistes et orthophonistes |
500
$ |
College
of Pharmacists |
478,87
$ |
College
of Occupational Therapists |
450
$ |
Ordre
des physiothérapeutes |
425
$ |
College
of Massage Therapists |
375
$ |
Ordre
des diététistes |
350
$ |
College
of Radiation Technologists |
267,50
$ |
College
of Dental Hygienists |
250
$ |
Ordre
des technologistes de laboratoire médical |
214
$ |
Association
of Professional Engineers |
181,90
$ |
Ordre
des enseignantes et des enseignants |
139
$ (proposée) |
Ordre
des infirmières et infirmiers |
125
$ |
Ordre
des enseignantes et des enseignants |
104
$ (actuelle) |
|
L’Ordre
a demandé que le gouvernement finance le PPP
Pour éviter d’avoir
à faire payer la facture par ses membres, l’Ordre des enseignantes
et des enseignants de l’Ontario a informé la ministre de l’Éducation
Elizabeth Witmer que les coûts d’administration du Programme de
perfectionnement professionnel (PPP) légiféré par le gouvernement
représentaient une lourde charge.
Dans une lettre
à la ministre datée du 9 août, le président du conseil Larry
Capstick et le registrateur Joe Atkinson avaient écrit que l’Ordre
avait des décisions difficiles à prendre en raison du PPP, et
demandaient sept millions de dollars pour défrayer les coûts d’administration
du programme pour 2003 afin d’éviter de les faire payer par les
membres.
«Sans un
engagement de la part de votre ministère de financer l’administration
du programme en 2003, l’Ordre devra proposer une hausse importante
de la cotisation annuelle de ses membres, ont-ils écrit.
«Sans
augmentation de la cotisation ni engagement de fonds de la part du
Ministère, l’Ordre devra dépenser toutes ses réserves en 2003»,
ont-ils précisé.
La lettre du
9 août à la ministre lui rappelait qu’elle avait laissé
croire qu’il y aurait des changements au PPP en invitant la
Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et ses
organismes membres à lui proposer des moyens de modifier le programme.
Cependant, le conseil doit «fixer la cotisation en fonction de la
législation en vigueur».
«Nous avons
jusqu’au 23 septembre pour modifier notre budget. Bien des
documents où paraît le montant de la cotisation de l’année
suivante sont produits en octobre, y compris les guides d’inscription,
les avis aux membres, aux conseils scolaires et à d’autres
organismes. Passé cette date, nous ne pouvons plus changer la
cotisation.
Dans sa réponse
du 13 septembre, la ministre a écrit que la demande de l’Ordre
avait «soulevé un certain nombre de questions qui nécessitent un
examen attentif», y compris «l’incidence sur l’autonomie de l’Ordre
au moment de prendre des décisions et la souplesse de sa gestion».
Étant donné
nos échéances, la réponse de la ministre à l’effet qu’elle
examinera notre requête de financement nous oblige à augmenter la
cotisation annuelle de l’Ordre de 35 $.
En août 2001, l’Ordre
avait présenté à la ministre de l’Éducation un plan d’affaires
pour le PPP présentant des coûts de démarrage de 8,2 millions de
dollars et des coûts de fonctionnement annuels de l’Ordre de
10,2 millions de dollars au moment de sa pleine application. Le
Ministère a fourni 8 millions de dollars pour la mise en œuvre
en novembre 2001. L’argent sera dépensé d’ici la fin de 2002.
Faites-nous part
de vos commentaires sur l’augmentation de la cotisation à cotisation@oct.on.ca.
Pour plus de renseignements à ce sujet ou sur d’autres questions,
visitez le site web de l’Ordre à www.oct.on.ca.
L’Ordre
s’allie aux universités pour attirer des enseignants en études
technologiques
Depuis près de
deux ans, l’Ordre travaille avec les facultés d’éducation dans
le but de contrer la grave pénurie d’enseignants qui sévit en
études technologiques. D’après des recherches menées par l’Ordre
en 2000, 37 pour 100 des enseignants qualifiés en études
technologiques auront pris leur retraite d’ici 2005. Il faut de
nouveaux enseignants. Et ce sont les personnes des autres professions
qui envisagent un changement de carrière qui pourraient constituer la
meilleure source d’enseignants potentiels.
Le dernier
numéro du Pour parler profession, par exemple, mettait en vedette des
enseignants qui ont fait le saut et dont les divers antécédents et
expériences ont apporté une autre dimension à l’apprentissage des
élèves.
Afin de stimuler
davantage leur intérêt pour l’enseignement et de favoriser le
recrutement, l’Ordre a publié le 25 septembre, conjointement avec l’Association
of Education Registrars of Ontario Universities (AEROU) et l’Ontario
Council of Technological Education (OCTE), un communiqué intitulé
Grave pénurie
d’enseignants en études technologiques. (Cliquez sur le titre
pour le lire.)
Cette initiative
fait partie des mesures entreprises par l’Ordre pour aider l’AEROU
et l’OCTE. Elle atteste du solide partenariat que nous avons formé
avec Margaret Buchanan, conseillère à la faculté d’éducation de
l’Université Western Ontario, et le sous-comité sur les études
technologiques qu’elle préside pour l’AEROU.
«Ce que les
élèves apprennent et utilisent en technologie aujourd’hui leur
servira quand ils feront partie de la main-d’œuvre canadienne et
seront les moteurs de l’économie de demain», affirme Margaret. L’embauche
de gens de métier d’expérience pour enseigner aux jeunes demeure
une priorité en éducation.»
Le sous-comité
examine froidement la situation et cherche des solutions. L’Ordre
est heureux de pouvoir leur venir en aide. Participer à cette
campagne de sensibilisation est tout à fait conforme à notre mandat
d’assurer la présence d’enseignants qualifiés et certifiés dans
toutes les salles de classe de l’Ontario.
Connaissez-vous
quelqu’un qui exerce un métier à caractère technologique qui
aimerait changer de carrière et influencer de façon positive la vie
des élèves? Demandez-lui de se renseigner sur l’enseignement en
études technologiques auprès de l’Université Western Ontario ou
des facultés d’éducation des universités Brock, Queen’s, d’Ottawa
ou de l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario de l’Université
de Toronto.
Un domaine d’avenir!