Un sondage révèle une hausse de la confiance dans l’éducation publique
07 septembre 2004
Un sondage de l’Ordre met en relief les ressemblances et les divergences
d’opinion entre les enseignants et les parents.
Le 7 septembre 2004 (Toronto) – Les Ontariens affirment que les élèves
d’aujourd’hui sont mieux préparés que ceux de la génération
précédente. Du côté des enseignants,
le manque de temps pour préparer des leçons, enseigner la matière
et corriger les travaux représente le principal défi.
Le deuxième sondage de l’Ordre des enseignantes et des enseignants
de l’Ontario sur l’état de la profession enseignante montre une hausse
de la confiance des enseignants dans l’éducation publique.
«Le public respecte le travail des membres de la profession, plus encore
que ne le croient les enseignantes et les enseignants», affirme Marilyn
A. Laframboise, présidente du conseil de l’ordre professionnel chargé de
réglementer les 193 000 éducateurs certifiés de la province.
L’opinion des enseignants et de la population demeure cependant fort partagée
en ce qui concerne les tests provinciaux. En effet, contrairement au public,
les enseignants s’opposent farouchement à l’utilisation de ces tests
pour l’évaluation du personnel et des écoles ou pour la répartition
des fonds aux écoles et conseils scolaires. Ainsi, 79 % des enseignants
s’opposent à l’idée que ces tests servent à évaluer
leur rendement. Même si 28 % des répondants du public sont également
contre, 45 % y sont favorables.
Le sondage téléphonique, auquel ont participé plus de
1 000 enseignants et 500 membres du public, explorait les sources de satisfaction
professionnelle des enseignants, leur influence lorsqu’il s’agit d’inspirer
et de préparer les élèves pour leur avenir, l’efficacité des écoles
dans la collectivité, ainsi que l’évaluation des élèves,
des enseignants et des écoles.
Le sondage de l’Ordre sur l’état de la profession enseignante en Ontario
révèle que :
- les Ontariens croient que les élèves d’aujourd’hui sont
mieux préparés que ceux de la génération précédente
en informatique et en technologie (87 %), en sciences (49 %) et en mathématiques
(41 %)
- les enseignants (80 %) et les parents (54 %) jugent que les écoles
enseignent bien le programme
- environ 60 % pensent que les enseignants inspirent les élèves à travailler
fort à l’école, à entreprendre des études postsecondaires
et à réussir dans la vie
- 64 % des enseignants disent avoir confiance dans le système d’éducation
-- ce pourcentage se chiffrait à 50 % l’an dernier
- les enseignants jugent que la profession (79 %), leur école (80
%) et eux-mêmes (89 %) font du bon travail
- 80 % des enseignants déclarent qu’ils tirent leur plus grande satisfaction
d’aider les élèves à apprendre et s’épanouir,
mais bon nombre d’entre eux trouvent qu’on leur en demande davantage chaque
année.
La maison de recherche sur la clientèle et l’opinion publique COMPAS
a effectué l’étude au nom de l’Ordre. La marge d’erreur est de
3,1 % pour le sondage des 1 000 enseignants et de 4,4 % pour le sondage
du public, soit un taux d’exactitude de 19 sur 20.
Les enseignants et le public jugent que les compétences linguistiques,
le sens éthique au travail, les mathématiques et les compétences
sociales et interpersonnelles sont plus importants pour l’avenir de l’élève
que les compétences artistiques, la constitution athlétique,
le civisme ou la générosité de cœur. Les deux groupes
s’accordent toutefois pour donner la priorité au développement
des compétences linguistiques. Le public juge en outre que les élèves
n’ont pas réalisé d’importants progrès au chapitre des
connaissances littéraires par rapport à la génération
précédente.
«Les Ontariennes et les Ontariens sont d’avis que les enseignants font
du bon travail, que la qualité de l’éducation s’améliore
et que les enseignantes et les enseignants inspirent les enfants à exceller. À l’instar
de la profession, le public a la réussite des élèves à cœur,
mais il veut être rassuré et demande des comptes», affirme
M me Laframboise.
Le registrateur de l’Ordre, Doug Wilson, déclare que les résultats
du sondage reflètent les impressions et les sentiments généraux
par rapport à l’éducation publique en Ontario et qu’ils serviront à provoquer
la discussion et les changements qui s’imposent.
«Le bon travail et le très grand professionnalisme des enseignants
sont remarqués et applaudis, ajoute M. Wilson. Le sondage constitue
un autre moyen d’établir un dialogue entre les enseignants et le public.»
«Peu d’organismes ont le courage de sonder l’opinion de leurs membres
et de la population. Ce sondage est tout à l’honneur de la profession
enseignante», déclare Conrad Winn, président de COMPAS.
Un examen honnête des sentiments de ses membres et du public sur l’éducation
d’aujourd’hui ne peut que profiter à la profession.»
L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a pour mandat
de réglementer la profession enseignante dans l’intérêt
du public. Il établit des normes d’exercice de la profession et de
déontologie, mène des audiences disciplinaires et agrée
les programmes de formation professionnelle pour ses 190 000 membres
travaillant au sein d’écoles et d’établissements financés
par les fonds publics de la province. L’Ordre est l’organisme d’autoréglementation
qui compte le plus grand nombre de membres au Canada. Pour consulter les
résultats du sondage, rendez-vous au site de l’Ordre à www.oct.ca.
Renseignements :
Gabrielle Barkany
Téléphone : 416-961-8800, poste 221
Sans frais en Ontario : 1-888-534-2222, poste 221
Courriel : gbarkany@oct.ca